Nourrir l'esprit

Nourrir l'esprit, c'est l'aider à comprendre.
Je ne suis pas naturopathe, je ne suis pas nutritionniste, je suis pire que cela, je suis curieuse ! J'aime comprendre.
Je ne prétends pas donner des leçons mais de nombreuses années à pratiquer la philosophie m'auront appris ceci : chaque esprit a en lui les moyens et la possibilité de comprendre et analyser le réel. Ceci lui permet de prendre des décisions et de faire des choix. Nos choix affectent nos vie et font de nous ce que nous sommes. Pour autant, ou à cause de cela, nous n'avons pas besoin d'étiquettes pour nous définir. Parce que nos expériences nous renseignent davantage sur ce qui est bon pour nous que n'importe quel maître, que la norme, ou que nos parents, nous devons nous adapter et garder l'esprit critique. Par dessus tout, apprendre à nous fier à notre intuition.

Même si je ne peux savoir à votre place si vous devez manger vivant et être végétarien ou végétalien, je peux partager mon expérience, mes lectures et les connaissances que j'ai accumulées depuis plusieurs années sur les thèmes de la santé globale, de l'alimentation, et du bien-être en général.

 Lumière sur l'assiette

Il y a de nombreux enjeux autour de notre assiette qui font que le simple fait de se nourrir n'est pas un acte anodin. Le premier enjeu, et le plus important, est la santé. La question qui flotte dans l'air depuis quelques années est celle de savoir si ce que nous mangeons est vraiment sain ou non. C'est un fait, nous avons un peu perdu le contrôle sur le contenu de nos assiettes par rapport à nos grands-parents. Il y a 80 ou 100 ans, les légumes poussaient dans les jardins ou dans de petites fermes. On n'avait pas besoin d'épandre des pesticides sur des hectares entiers afin de nourrir des milliers de têtes de bétail. Mon père emmenait les vaches brouter dans le pré et l'on buvait le lait de temps en temps. Les maladies étaient dues aux conditions d'hygiènes majoritairement. Seulement voilà, si nous avons amélioré les conditions d'hygiène et de vie en général (temps passé au travail et prise en compte de la pénibilité, congés payés...), d'autres maladies sont apparues : cancer, obésité, diabète, maladies dégénératives...
Le difficulté est que, si le bon sens nous crie que ces maladies sont liées à notre environnement, il semble compliqué d'en faire la preuve. Les études se contredisent, les scientifiques s'opposent. Que changer dans noter quotidien pour faire reculer ces maladies ? Sur quoi avons-nous vraiment le contrôle ?
Nous avons en fait le choix de ce que nous laissons pénétrer dans nos organismes, que cela soit de la nourriture ou des opinions extérieures : nous avons le choix de ne pas tout accepter de de créer le monde dans lequel nous voulons vivre. Aujourd'hui, comme autrefois, nous devons changer nos conditions de vie. La pollution n'est-elle pas un manque d'hygiène du sol, de l'eau et de l'air ? N'avons-nous pas le devoir de refuser le stress destructeur que nous impose un monde qui voudrait toujours aller plus vite ?
Faire la lumière sur nos assiettes est un moyen parmi de nombreux autres de reprendre le contrôle de notre santé et de notre vie en général car notre santé affecte tous les aspects de notre vie. Un sandwich devant le PC ? NON ! Prendre 30 minutes pour manger une salade sur le banc d'un parc... c'est presque un acte de bravoure !
Promouvoir l'agriculture biologique et délaisser les produits dénaturés que nous propose (impose ?) l'industrie agroalimentaire est presque un acte citoyen.
Alors, oui, c'est vrai, nous nous préoccupons davantage de ce qu'il y a dans nos assiettes mais c'est seulement parce que nous ne sommes pas prêts à avaler n'importe quoi.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire